• confidences incomprises

    Dans ce ciel nocturne mon regard se perd

    Cette infinité tant de fois décrite et ressentie

    Je ne saurais moi-même en parler

    Pourtant comme toujours elle me rend mélancolique

    As-tu toi aussi ressenti son triste appel ?

    Cette invitation à une tristesse incommensurable ?

    Et pourtant ce soir ce n’est pas mon malheur que je pleure…

     

    Toi qui verse ces larmes amères

    Je ne sais comment te consoler

    Tu verses tes larmes sur mon épaule

    Tu trembles, tu ne comprends pas

    Et moi en quoi pourrais-je t’aider ?

    Alors je t’écoute… et plus tu pleures,

     Plus mon cœur saigne de ne pouvoir t’aider

     

    Il a été là pour toi pendant si longtemps

    Que sa disparition te laisse presque sans voix

    Tu ne peux pas comprendre

    Quatre ans passionnés brisés en deux phrases

    Et moi je voudrais compatir…

    Mais je ne sais pas ce que c’est

    Même l’empathie a des limites

     

    Toi qui verse ces larmes amères

    Je ne sais comment te consoler

    Tu verses tes larmes sur mon épaule

    Tu trembles, tu ne comprends pas

    Et moi en quoi pourrais-je t’aider ?

    Alors je t’écoute… et plus tu pleures,

     Plus mon cœur saigne de ne pouvoir t’aider

     

    Je vois dans ton regard que tu cherches un soutien

    Un soutien absent dans le mien

    Mes mots sont creux, vides

    Et tu désespères d’être entendue

    Pourtant je voudrais pouvoir te montrer que je suis à tes côtés

    Dans cette épreuve, dans cet oubli

     

    Toi qui verses ces larmes amères…

    Reviendras-tu un jour vers moi ?

    Je ne t’ai pas comprise et tu t’éloignes

    Mais toi, as-tu remarqué que moi aussi je souffrais pour toi ?

    L’homme dans sa souffrance est seul

     

    Et nous voilà chacune envahie par notre peine…  seules